Une étrange odeur a été remarquée par les astronautes à bord de la Station spatiale internationale (ISS) lorsqu’ils ont ouvert la trappe d’un cargo spatial russe peu après son amarrage. Pas d’inquiétude, mais d’où provenait cette odeur inattendue ?
Rappelons-le, il y a déjà beaucoup d’odeurs à l’intérieur de la Station spatiale internationale (ISSISS) et le neznez des astronautes, dont la sensibilité change avec l’absence de pesanteur, est continuellement mis à l’épreuve par leurs propres odeurs, notamment quand ils pratiquent du sport deux heures par jour.
Dégazage
Le 21 novembre, le cargo spatial russe Progress décolle depuis BaïkonourBaïkonour. Deux jours plus tard, il s’amarre au module Poisk de la station. À bord, se trouvait du ravitaillement en vivre et en équipements. Mais quand les astronautes ouvrent la trappe du cargo, ils sentent une odeur « ressemblant à celle d’un aérosolaérosol » d’après l’Américain Don Pettit, et ils remarquent également la présence de petites gouttes.
Les astronautes décident de refermer le sas. L’aération de la station fait revenir la situation à la normale. La Nasa produit rapidement un communiqué pour rassurer. Dimanche 24 novembre, les astronautes réouvrent la trappe brièvement, équipés de masque en cas de présence de substances inodores dangereuses. La Nasa a précisé qu’il s’agissait probablement du dégazagedégazage de matériaux à bord du cargo. Le déchargement s’est finalement déroulé sans encombre.
La micro-fuite discutée
Aujourd’hui, le sas entre les sections russe et américaine de l’ISS est régulièrement fermé à cause de la présence d’une micro-fuite dans le module Zvezda, découverte en 2019. Les agences spatiales russe et américaine ne sont pas d’accord sur la gravité de cette fuite. Roscosmos la juge sans danger, tandis que la Nasa parle d’« un risque de défaillance catastrophique » pour la station.
Les modules russes de la station sont vieillissants, mais l’ISS doit encore fonctionner jusqu’à sa désorbitation en 2031. Le segment américain sera alors remplacé par des stations commerciales, tandis que les Russes espèrent disposer de leur propre station d’ici-là.