Seti part à la chasse aux communications radio extraterrestres intergalactiques !

Il ne semble pas y avoir de civilisation de type III de Kardashev dans notre Voie lactée. Mais peut-être existent-elles dans des galaxies voisines, exploitant l’énergie des étoiles pour des télécommunications galactiques et intergalactiques insondables pour Homo sapiens entre des super-IA, mais détectables en radio. C’est ce qu’ont voulu commencer à déterminer des radioastronomes utilisant le Murchison Widefield Array (MWA) en Australie.

La détermination d’une biosignature fiable d’une forme de vie dans l’atmosphèreatmosphère d’une exoplanète potentiellement habitable reste élusive et il faudra sans doute des décennies d’étude de nombreuses exoplanètes avant d’arriver à une découverte hautement probable et raisonnable… avec de la chance. On espère cependant avoir de bonnes surprises plus tôt et déjà avec le télescope spatial James-Webb.

Toutefois, une technosignature d’une civilisation extraterrestre technologiquement avancée serait bien moins ambigüe. Nous n’en avons toujours aucune contrairement aux affirmations d’Avi Loeb qui pense avoir trouvé des restes d’une sonde interstellaire extraterrestre. En fait, nous cherchons une technosignature depuis plus de 60 ans, depuis que Cocconi et Morrison ont publié le 19 septembre 1959 dans Nature l’article fondateur du programme Seti, acronyme de Search for Extra-Terrestrial IntelligenceSearch for Extra-Terrestrial Intelligence (en français « Recherche d’intelligence extraterrestre »)). Il s’agissait de tenter de détecter des émissions radio, et même laser et maser comme Schwartz et Townes l’ont proposé dès 1961, produites pour une raison ou pour une autre, par exemple pour des télécommunications, par des E.TT. dans la Voie lactéeVoie lactée.


Une présentation de l’Institut Seti. Pour obtenir une traduction en français assez fidèle, cliquez sur le rectangle blanc en bas à droite. Les sous-titres en anglais devraient alors apparaître. Cliquez ensuite sur l’écrou à droite du rectangle, puis sur « Sous-titres » et enfin sur « Traduire automatiquement ». Choisissez « Français ». © Seti Institute

Intergalactique Seti

Une nouvelle page de la saga de cette quête vient d’être écrite comme le font savoir l’Institut Seti, le Centre de recherche Seti de Berkeley et le Centre international de recherche en radioastronomie via un article en accès libre sur arXiv. Les travaux menés conjointement par Chenoa Tremblay de l’Institut Seti et Steven Tingay de l’université Curtin ont été réalisés avec le Murchison Widefield Array (MWA) en Australie-Occidentale. Il ne s’agissait rien de moins que de la première recherche des signes de technologie extraterrestre dans des galaxiesgalaxies au-delà de la nôtre, en se concentrant sur les basses fréquencesfréquences radio (100 MHz).

Hélas, les pionniers qu’étaient Frank Drake et ses collègues russe et ukrainien Nikolaï Kardashev et Iossif Chklovski ne sont plus là pour le voir et commenter les résultats obtenus.

2 800 galaxies écoutées à la recherche de sphères de Dyson

Au total, ce ne sont pas moins de 2 800 galaxies qui ont été écoutées en une seule observation, dont 1 300 pour lesquelles nous connaissons la distance. Il s’agissait de partir à la recherche d’émissions intergalactiques, si puissantes pour être détectables qu’elles ne peuvent être l’œuvre que de civilisation de type II et même III au sens de Kardashev, c’est-à-dire des E.T. qui utiliseraient toute l’énergieénergie de leur soleilsoleil avec une sphère de Dyson et peut-être même celles de plusieurs étoilesétoiles dans leurs galaxies de naissance.

Il n’y a pour le moment aucune émission radio détectée, provenant peut-être de Super-IA.

Mais, pour Chenoa Tremblay, comme elle l’explique dans un communiqué de l’Institut Seti : « Ces travaux représentent une avancée significative dans nos efforts pour détecter les signaux provenant de civilisations extraterrestres avancées. Le grand champ de vision et la gamme de basses fréquences du MWA en font un outil idéal pour ce type de recherche, et les limites que nous avons fixées guideront les études futures. »


Une présentation du MWA. Pour obtenir une traduction en français assez fidèle, cliquez sur le rectangle blanc en bas à droite. Les sous-titres en anglais devraient alors apparaître. Cliquez ensuite sur l’écrou à droite du rectangle, puis sur « Sous-titres » et enfin sur « Traduire automatiquement ». Choisissez « Français ». © Murchison Widefield Array (MWA)

Steven Tingay, qui est également le directeur du MWA et que l’on peut voir au début de la vidéo ci-dessus, ajoute quant à lui : « Le MWA continue d’ouvrir de nouvelles voies d’exploration de l’UniversUnivers pour les civilisations intelligentes et les technosignatures, tout en utilisant les mêmes données pour étudier l’astrophysiqueastrophysique des étoiles et des galaxies. Ce travail est nouveau et novateur, mais ouvre également la voie à de futures observations avec des télescopes encore plus puissants. »


Les explications plus détaillées de Franck Selsis, astrophysicien, LAB, Université de Bordeaux sur le problème de la détection et de l’interprétation des biosignatures. © Académie des sciences

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