Pourquoi la Chine teste un module en orbite ?

La Chine a testé avec succès un prototype de module gonflable de station spatiale. Pourquoi ce type de module est-il très tendance dans l’exploration spatiale habitée. Faisons le point.

La mission Shijian-19 avait décollé le 27 septembre dernier à bord d’une fuséefusée Long March 2D. Deux semaines plus tard, le 10 octobre, le satellite pénètre l’atmosphèreatmosphère de façon contrôlée et parvient à se poser dans le désertdésert de Gobi, sous parachuteparachute. Shijian-19 est alors devenu le premier satellite réutilisable chinois.

Avenir des stations spatiales ?

Une des expériences réalisées par le satellite Shijian-19 a été le déploiement d’un prototype de module gonflable, réalisé par la China Academy of Space Technology (CastCast), principal constructeur d’infrastructures spatiales en Chine (dépendant du gouvernement), dont les modules de la station spatiale chinoise (CSSCSS).

L’expérience montre le fort intérêt de la Chine pour les modules gonflables pouvant être greffés aux stations spatialesstations spatiales. Seule l’ISSISS en dispose d’un, avec le module expérimental Beam, amarré à la station depuis 2016, qui sert aujourd’hui au stockage.

Ce n’est pas encore au programme d’ajouter un module gonflable à la future expansion de la CSS, mais cela pourrait jouer un rôle intéressant. La Chine pourrait notamment s’en servir pour sa future base sur la Lune. Plusieurs compagnies dans le monde travaillent sur des modules lunaires gonflables, dont la start-up française Spartan Space.

Période de test

L’avantage de l’utilisation de structures gonflables est que cela prend moins de place tout en fournissant un grand volume une fois déployé en orbite. Plusieurs compagnies américaines comme Sierra Space réalisent des tests de pressurisation et de résistancerésistance des matériaux, les poussant parfois jusqu’à provoquer une explosion spectaculaire.

Outre la question de la pression, la structure doit pouvoir protéger les astronautes d’éventuels impacts de micrométéorites ou de micro-débris, dont la vitesse très élevée peut les rendre aussi dangereux qu’une grenadegrenade dégoupillée.

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