Depuis quelques jours, tous les regards sont tournés vers la comète Tsuchinshan-Atlas, nom de code C/2023 A3. Les images publiées sur les réseaux sociauxréseaux sociaux de cette petite merveille se multiplient.
Toutes plus époustouflantes les unes que les autres.
Et pendant ce temps, non loin de la comètecomète Tsuchinshan-Atlas, des astronomesastronomes ont découvert, toujours à l’aide du télescopetélescope Atlas, une nouvelle comète qui pourrait briller dans notre ciel d’ici fin octobre ou début novembre. La découverte est tellement fraîche que la comète n’a pas encore vraiment de nom. Sa désignation provisoire : A11bP7I.
Cette comète enflammera-t-elle notre ciel ?
Son orbiteorbite rappelle aux astronomes celle de l’inoubliable comète Ikeya-Sekicomète Ikeya-Seki (C/1965 S1). En 1965, elle était devenue tellement brillante – elle a atteint une magnitudemagnitude de -10 – qu’elle était non seulement visible à l’oeil nu, mais aussi en plein jour. D’où leur enthousiasme. Mais ils notent tout de même que A11bP7I, avec une magnitude qui atteint tout de même 11, reste de 4 à 5 magnitudes moins brillante qu’Ikeya-Seki à la même distance de notre Soleil.
Et puis, A11bP7I correspond à ce que les astronomes appellent une comète rasante du groupe de Kruetz. Des fragments de la désintégration d’une comète géante il y a des centaines d’années de cela. Ils sont assez nombreux à se désintégrer à l’approche du SoleilSoleil. Mais généralement trop petits pour attirer l’attention. Mais A11bP7I semble suffisamment grande pour survivre. Dans ce cas, elle pourrait finir par dépasser la luminosité de Vénus ! À moins qu’il ne s’agisse d’un fragment qui a explosé plus tôt que prévu. Faisant penser aux astronomes qu’il est plus gros et plus brillant qu’il ne l’est en réalité.
Affaire à suivre…