La plus grande éruption du cycle solaire a été observée par plusieurs missions spatiales

Au début du mois de mai dernier, une tache solairetache solaire géante est entrée en éruption à plusieurs reprises. Et parfois, de manière spectaculaire. La tache nommée AR3664. Elle a notamment été à l’origine de la tempête solaire mémorable qui a touché la Terre le 10 mai, « allumant » de nombreuses aurores boréalesaurores boréales dans notre ciel.

Quelques jours plus tard, cette tache était passée sur la face de notre SoleilSoleil qui nous était cachée. Et finalement, le 20 mai 2024, elle a été à l’origine de la plus puissante éruption solaire de ce cycle 25. Une éruption de classe X12 !

Solar Orbiter aux premières loges pour observer une puissante éruption solaire

C’est un peu par hasard que la mission Solar Orbiter se trouvait alors au bon endroit pour immortaliser l’événement. Immédiatement après l’éruption du 20 mai, son détecteur de particules énergétiques (EPD) a signalé une augmentation du nombre d’ionsions se déplaçant à des dizaines de milliers de kilomètres par seconde et des électronsélectrons se déplaçant à une vitessevitesse proche de celle de la lumièrelumière. Peu de temps après, le coronographecoronographe Metis de Solar OrbiterSolar Orbiter a enregistré une éjection de massemasse coronale et le magnétomètremagnétomètre MAG a été témoin de son arrivée sur la mission quelques instants plus tard, comme une énorme bulle de plasma constituée de particules chargées se déplaçant jusqu’à environ 3 000 km/s. Le Soleil a projeté tellement de matièrematière qu’il a même été vu du côté de la Terre par la mission SOHOSOHO.

D’autres missions pour compléter la vision de cette éruption solaire majeure

Solar Orbiter n’était donc pas la seule à se trouver bien placée pour être témoin de cette spectaculaire éruption solaireéruption solaire. La mission BepiColomboBepiColombo en route pour MercureMercure était aussi bien placée. Tout comme Parker Solar ProbeParker Solar Probe et même Mars ExpressMars Express, CuriosityCuriosity ou Maven.

De quoi, pour les scientifiques, recueillir des informations capitales pour comprendre comment les taches solaires évoluent et peuvent persister. Et, in fine, améliorer les prévisions de météorologie spatiale.

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