Plus de 5 500 exoplanètes ont été identifiées par les astronomes. Et ils continuent d’en observer qui ne ressemblent pas aux autres. Cette fois, une planète qui a su maintenir son atmosphère malgré sa proximité avec une géante rouge.
Parmi les plus de 5 500 exoplanètes découvertes par les astronomesastronomes à ce jour, certaines se présentent comme des « Neptune chaudes ». Des planètes qui ressemblent à notre géante gelée, mais qui se situent à proximité de leur Soleil et apparaissent donc plus chaudes. Elles sont assez rares. Et l’une d’entre elles vient de créer la surprise parmi les chercheurs de l’université Johns Hopkins (États-Unis).
Une atmosphère planétaire étonnamment grande
Les astronomes la décrivent dans l’Astronomical Journal. TIC365102760 b est environ 6,2 fois plus grande que notre Terre. Elle tourne autour de son étoile en seulement 4,2 jours. Parce qu’elle se situe quelque chose comme six fois plus près que Mercure ne l’est de notre Soleil. Elle est ainsi plus petite, plus chaude, mais aussi plus ancienne que les chercheurs pensaient possible.
Le plus étonnant, c’est que TIC365102760 b – que les astronomes surnomment déjà « Phénix » – est toujours entourée d’une atmosphère beaucoup plus grande et moins dense que ce à quoi les chercheurs s’étaient préparés à observer pour une planète en orbiteorbite proche autour d’une étoile géanteétoile géante rouge. Et ils ignorent pourquoi le rayonnement intense émis par l’étoile hôte de Phénix ne l’a pas encore réduite à l’état de « roche nue ».
Une exoplanète qui remet en cause l’évolution des atmosphères
La découverte pourrait aider les astronomes à comprendre comment les atmosphèresatmosphères de planètes comme notre Terre peuvent évoluer. En particulier à la fin de la vie de leur étoile. Parce que dans quelques milliards d’années, notre Soleil deviendra lui aussi une géante rouge. Et l’existence de TIC365102760 b laisse désormais penser que l’atmosphère de notre Terre n’évoluera alors pas exactement comme l’envisageaient jusqu’ici les chercheurs.