Running on Empty narre l’histoire de Mortimer, un jeune homme dont la vie bascule après une révélation inattendue. Décidé à donner un sens à son existence, il part en quête de rêves et de découvertes qui changeront sa vie.
Tl;dr
- Running on Empty peine à transmettre son message.
- Un casting prometteur mais une mise en scène décevante.
- Une comédie qui manque cruellement d’humour.
- Une fin qui laisse espérer une amélioration du réalisateur.
Un message perdu dans la confusion
Avec Running on Empty, l’intention était louable : nous pousser à vivre pleinement, sans compter. Malheureusement, le film s’enlise dans une comédie maladroite et des dialogues insipides. On y retrouve Keir Gilchrist (It’s Kind of a Funny Story, It Follows) et Lucy Hale (Pretty Little Liars, Scream 4), deux jeunes adultes en quête de sens, un enjeu d’autant plus crucial pour Mortimer alias « Mort » qui apprend qu’il lui reste moins d’un an à vivre.
Un scénario qui manque de profondeur
Mort, heureux fiancé et futur propriétaire, voit sa vie basculer lorsqu’il découvre sa mort imminente suite à un test scientifique devenu courant. Sa vie devient alors un enchaînement de situations catastrophiques. Sa rencontre avec Kate (Hale), via une agence de rencontres pour personnes connaissant leur espérance de vie, est son unique lueur d’espoir.
Un humour qui tombe à plat
Running on Empty propose une comédie abrasive, bien loin de la délicatesse habituelle des comédies romantiques. Malheureusement, le film ne parvient pas à justifier son choix d’un humour plus agressif. Pire encore, le film semble vouloir mêler un message sincère et touchant à une comédie lourde et maladroite, résultant en un mélange indigeste plein de personnages extravagants et de tournures étranges. Malgré un casting prometteur, seul le personnage de Lucy Hale parvient à convaincre.
Un potentiel inexploité
Le film présente une idée originale et prometteuse, mais il ne parvient pas à la concrétiser. Running on Empty semble errer sans but, à l’image de son personnage principal. Malgré quelques bonnes performances, notamment de Hale, le film manque cruellement de développement de personnages, de direction et de focus.
On en pense quoi ?
Même si Running on Empty a raté sa cible, le potentiel était là. Espérons que Daniel André, le réalisateur, saura tirer les leçons de cet échec pour nous offrir une réalisation à la hauteur de ses ambitions dans le futur. Car au final, malgré ses défauts, ce film nous rappelle l’importance de vivre chaque instant comme si c’était le dernier.